Discover

Petite histoire de la maison ...

Cette maison en briques et pierre calcaire, avec toit à la Mansard en ardoises naturelles, fut construite entre la deuxième moitié du XVIIe siècle et le début du XVIIIe. En trois siècles d'existence, elle a vu défiler de nombreuses familles …

 

Nous n'en connaissons pas la liste, malheureusement, mais nous savons notamment qu'elle a vu naître le peintre Alexandre Robert le 27 février 1817. 

Il est l'élève de François-Joseph Navez à l'Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, où il deviendra ensuite professeur, puis directeur.

Il épouse Alice Madou, la fille du peintre Jean-Baptiste Madou.

Portraitiste de talent, il est très en vogue parmi l'aristocratie et la bourgeoisie belges, après que le Gouvernement lui a commandé le portrait du baron de Stassart. Il effectue aussi des portraits des membres de la famille royale. Au Salon de Bruxelles de 1869, le roi Léopold II acquiert son tableau intitulé L'Amour de l'or.

En 1870 il est reçu au sein de l'Académie royale de Belgique et il est nommé Officier de l'Ordre de Léopold.

Aujourd'hui, une rue de Trazegnies porte son nom.

Une de ses peintures, Jacob recevant la robe ensanglantée de son fils Joseph (1841), se trouve à l'église Saint-Martin de Trazegnies, où il fut baptisé.

Une autre, Martyre de Sainte-Barbe (1841), se trouve à l'église Saint-Lambert de Courcelles.

 

Pendant la seconde guerre mondiale, la maison a permis de cacher des résistants, dans un réduit, dissimulé derrière une penderie … que mes parents ont découvert par hasard, des années plus tard ! Les caves, ainsi que les caves de la maison voisine, ont aussi servi d'abris, lors des bombardements.

 

Quelques années plus tard, avec l'essor des charbonnages et l'arrivée massive de travailleurs immigrés, la maison a abrité plusieurs familles de mineurs venant d'Italie, de Grèce et de Hongrie. Nous sommes toujours en contact avec certains de leurs enfants nés dans la maison.

 

C'est en 1960 que mes parents achètent le bâtiment à la Société des Charbonnages de Mariemont-Bascoup. Après longue réflexion, et malgré l'état de délabrement du bâtiment (ils avaient obtenu le permis de démolir !!!), ils se lancent dans une importante rénovation, pour en faire deux habitations : une pour eux et une qu'ils louent, et qui deviendra plus tard notre domicile.

 

Nous remettrons le couvert, quelques années plus tard, avec de nouveaux travaux de rénovation destinés, cette fois, à un gîte accueillant qui n'attend plus que vous  … 😊

Prêts pour la visite ... ?